On rêve tous et toutes de pratiquer la meilleure équitation possible…
Pour certains en liberté, d’autres en concours, ou encore d’avoir le meilleur partnership à pieds avec son cheval.
Mais pour ça on a pas tous le don dès la naissance et on a besoin de se faire aiguiller. Mais dans une ère de renouveau équestre et de développements en tous genres, on se retrouver parfois un peu perdu(e)s… Mais au final, quelles sont les différences? Voyons un peu les fondements de ces différentes façons de pratiquer l’équitation.
Équitation centrée / fusionnée
Décrite par Sally Swift, cette pratique prône la coordinations ou la synchronisation des mouvements du cheval et du cavalier tout en ayant une réelle conscience de son corps, du corps du cheval. Cela se rapproche de l’équitation fusionnée utilisée par plusieurs enseignants. On recherche une isopraxie profonde, et un relâchement des tensions intrinsèques pour que le cavalier soit le plus disponible et connecté possible. Cette pratique demande un bon travail du cavalier sur lui-même.
Équitation naturelle ou éthologique
Cette pratique se base généralement sur les observations tirées de l’éthologie scientifique, donc du comportement naturel du cheval. La base étant que le cavalier soit le dominant sur le cheval en utilisant des attitudes et des techniques se rapprochants des relations sociales dominant/dominé dans le troupeau. Puis suivant les enseignants peut s’étoffer de différentes manières telles que le language corporel et s’associe généralement au principe du renforcement négatif.
Equitation classique ou académique
Pour celle-ci les bases sont celles enseignées dans les livres fédéraux, mais en pratique soyons honnêtes tout va dépendre de votre moniteur ou instructeur. Cet enseignement tire ses racines de l’équitation de la Grèce Antique ou encore de la Renaissance, et reprend toutes les bases du fonctionnement du cheval et du cavalier. La méthode utilise le renforcement négatif comme la plupart des activités équestres. Le mental du cheval ou du cavalier n’est généralement pas optimisé.
Si vous faites des recherches vous constaterez qu’il existe pléthore d’offres très proches mais qui peuvent s’articuler sur des nuances très différentes. Lisez bien entre les lignes, observez les techniques et faites-vous votre opinion pour trouver celle qui vous conviendra le mieux!
La première question que vous devez vous poser:
« Quel est mon but? »
Chacun se rapproche alors du concept qui lui parle le plus, de celui qui nous paraît le plus juste. Mais tout d’abord il serait bon de rappeler quelques notions de base indispensables à toute pratique…
1 – Prendre son temps
Vous vous êtes fixé des échéances sportives ou personnelles? C’est bien!! Se fixer un objectif permet toujours de construire son travail et de donner une ligne directrice. Mais n’oubliez pas de PRENDRE VOTRE TEMPS. Beaucoup de propriétaires ou de cavaliers brûlent les étapes en se disant qu’ils n’ont pas le temps. Mais qui a dit que prendre son temps ça allait à l’encontre de votre objectif? Prendre du temps c’est TOUJOURS bénéfique. Et souvent c’est une phase de transition.
2 – Prenez soin de valider chaque étape avant de passer à la suivante
Ne bousculez pas les apprentissages et ne brûlez pas les étapes. On dit souvent qu’il y a bien un stade qui peut « coincer » et donc qu’il est nécessaire de répéter. Mais si vous prenez le temps nécessaire tout de suite la répétition ultérieure ne sera pas nécessaire.
Vous avez des objectifs précis? Décortiquez le et amenez votre cheval au bout en préparant les différentes étapes à l’avance. Comme toujours il faut que l’émotion du cheval soit bonne ce sera votre meilleur atout.
3 – Posez-vous les bonnes questions
On a tous envie de faire des choses, mais on ne se remet pas forcément en question donc assurez-vous d’avoir le bon niveau pour aller là ou vous voulez, et ne soyez pas trop exigeant avec votre cheval.
Avez-vous le niveau nécessaire?
Est-ce qu’il vous fait confiance?
Est-il capable physiquement ou mentalement de faire ce que vous souhaitez?
Est-il adapté à ce que je souhaite faire?
Quand vous demandez quelque chose et que votre cheval a du mal à le faire, peut-être qu’il ne peut pas tout simplement! Ou pas encore suivant ses capacités.
Les éléments à prendre en compte: son âge, son physique, son mental, son cadre de vie, son moral. N’oubliez pas de faire vérifier l’état de santé de votre compagnon par un vétérinaire ou un ostéopathe . Vous pouvez également lui apporter plus due confort avec des massages, du stretching, des soins, il n’en sera que mieux!
4 – faites-vous plaisir et faites plaisir à votre cheval
Après toutes ces questions et ces observations j’espère vous avoir apporter des pistes supplémentaires pour avancer dans votre projet de cavalier!
Sachez que demander un coup de pouce à un professionnel sera toujours utile, même si c’est ponctuel. N’hésitez pas à chercher la personne qui vous correspond le mieux dans votre secteur! Vous pouvez aussi demander une recommandation à un professionnel que vous appréciez, ou demander à vos amis.
Très bonne équitation à tous!!
Anne-Catherine
Equit‘easy